Le par
quet, tout comme le carreau, est un revêtement spécialement conçu pour le sol. Aujourd’hui, le parquet peut prendre de plus en plus d’aspects, et on peut le poser dans toutes les pièces de la maison.
En comparaison à d’autres travaux, sa pose est relativement peu onéreuse. Néanmoins, il n’est pas toujours aisé d’estimer au préalable le budget à prévoir pour un parquet et sa pose.
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Avantages et inconvénients du parquet
D’une esthétique hors du commun, le parquet confère au plancher un aspect luxueux et confortable. Il apporte à la maison une touche de tradition, rendant ainsi l’intérieur plus noble. De plus, sa mise en place est moins chère que celle de certains types de revêtements et sa rénovation ne coûte pas grand-chose.
Par contre, il est important de savoir que le revêtement en bois requiert un entretien particulier. Par exemple, l’application régulière d’une nouvelle couche de protection et un entretien méticuleux s’avèrent nécessaires pour le parquet flottant ou massif. Le parquet stratifié, lui, doit juste être nettoyé à l’aide de produits adéquats.
Facteurs influençant le prix d’un parquet
Il existe une variété de types de parquet, et leur prix diffère selon certains facteurs. Les facteurs déterminants sont :
- L’essence de bois : il existe une variété d’essences de bois plus ou moins chères. On peut citer, entre autres, les essences de bois classiques et les essences de bois exotiques.
- La composition du parquet : celle-ci peut être divisée en deux grands types, à savoir les parquets massifs et les parquets contreplaqués. Les parquets massifs sont composés uniquement d’une épaisseur de bois, tandis que les parquets contreplaqués sont composés de plusieurs couches de bois.
- La finition : il s’agit du revêtement. De plus, certains parquets, particulièrement les parquets en chêne massif, nécessitent un traitement avant la pose. Cela génère un surcoût.
- Le type de pose : tous les parquets ne se posent pas de la même manière. Il existe donc plusieurs types de pose, dont :
- Le parquet cloué : c’est le moins rencontré. Il consiste à clouer les lames de bois sur des tasseaux vissés au sol. Il est résistant et doté d’une excellente isolation thermique, mais il est plus bruyant et onéreux.
- Le parquet collé : c’est le plus commun. Il consiste à poser les lames sur une surface ragréée, c’est-à-dire un support bien plat, sec et propre, en se servant d’une couche de colle. Il est silencieux et idéal pour les chauffages au sol, mais sa pose est complexe et, dans certains cas, elle nécessite des travaux supplémentaires au préalable.
- Le parquet flottant : il consiste à poser, sur une sous-couche de mousse ou de liège, les lames préalablement collés les unes aux autres. Dans certains cas, il est possible de se passer de la colle. Facile et rapide à poser, il est doté de qualités d’isolation thermique et sonore.
Tarif de pose selon le type de revêtement en bois
Le budget à prévoir pour la pose varie en fonction du type de parquet que vous choisissez. Voici le tarif à prévoir selon les cas.
Le parquet stratifié
Peu onéreux, le parquet stratifié est le type de parquet le plus rencontré. Il est constitué de plusieurs lames de particules de bois mises ensemble puis solidifiées avec de la résine, et n’est donc pas composé de bois massif.
Sa face supérieure, très fine est présentée sous forme de feuille de papier colorée et texturée. Il se pose par enclenchement ou suivant le sytème flottant.
Le prix moyen d’un parquet stratifié est compris entre 10 et 50€ le m².
Le système flottant
Il est composé de bois reconstitué et présente une surface supérieure épaisse qui, elle, est en véritable bois. Cette surface peut d’ailleurs être poncée. Ce type de parquet se pose en enclenchant les lames de bois les unes dans les autres, donnant lieu à une surface uniforme.
Il est plus onéreux que le parquet stratifié et moins cher que le parquet massif. Il coûte en général entre 20 et 100€ le m².
La pose de revêtements en bois massif
C’est un ensemble de lames de bois massif épaisses, qui sont collées ou clouées. Il est plus luxueux, et donc également plus onéreux, que les autres types de revêtements.
Pour ce type de parquet, un ponçage s’avère nécessaire après sa pose afin de niveler l’épaisseur des lames de bois.
Le prix du parquet massif est estimé entre 50 et 150€ par m². Ce prix peut toutefois varier selon l’essence de bois utilisée.
Le choix de l’essence de bois pour son parquet
Les essences de bois ne sont pas seulement décoratives, elles contribuent également à la résistance du parquet.
Le type d’essence peut varier en fonction du parquet choisi. Cependant, l’essence de bois doit aussi être choisie en fonction de l’endroit devant accueillir le parquet. Il existe des essences tendres, des essences dures et des essences idéales pour les pièces humides.
Les essences tendres
Les bois tendres sont, notamment, le merisier, l’acajou, le tauri et le bouleau. Idéaux pour toutes finitions, ils existent sous une variété de couleurs. Parmi elles, les plus communes sont le brun rouge et le blond.
Les parquets conçus avec ces bois sont généralement collés. Ils ne sont pas recommandés pour les pièces d’eau, notamment les cuisines et salles de bains.
Les essences dures
Beaucoup plus durs et résistants, les bois durs existent dans toutes les couleurs. Il s’agit, entre autres, du chêne, du frêne, du châtaignier, du moabi et de l’ipé.
Par contre, ces essences sont difficiles à poser et à poncer. Leur prix varie selon le bois et la teinte.
Les essences de bois idéaux pour les pièces humides
Compte tenu du risque de contact fréquent avec l’eau, les pièces humides ne peuvent recevoir tous les types de bois. Pour ces pièces, il est recommandé d’utiliser des essences de bois résistantes à l’eau. Généralement, on se tourne donc vers les bois exotiques, tels que le teck, l’ipé, le wengé, le kempass et le jatoba.
Il est recommandé de les installer en pose collée pour en garantir la durabilité. De plus, il est conseillé d’opter pour du vernis comme finition.
Le choix de la finition
La finition est une couche de protection qui permet au parquet de résister à l’usure. Il existe plusieurs types de finitions pour les parquets, chacune se différenciant par leur dégré de résistance et leur esthétique. La finition doit donc être choisie en fonction du type de parquet, de l’endroit où il posé et de l’utilisation qu’on en fait.
Il existe quatre types de finitions pour parquet.
Le parquet vitrifié
La vitrification du parquet consiste à appliquer sur le parquet une couche de vernis très dure et assez brillante. Cette couche bouche les pores du bois et rend la couche supérieure du parquet beaucoup plus dure. C’est le type de finition le plus commun, mais aussi le plus ancien.
Cette finition doit être effectuée par un professionnel ou un artisan expérimenté. En effet, en cas de mauvaise application ou d’erreur d’application, le vernis perd de sa brillance.
Sa rénovation est assez simple : il suffit de poncer totalement le parquet, puis de le vitrifier à nouveau.
Le parquet huilé
Il est aussi possible d’appliquer une couche d’huile. Celle-ci protège le parquet mais ne lui confère pas autant de brillance que la vitrification. Elle maintient l’aspect naturel du revêtement car elle conserve la sensation naturelle du bois.
Cependant, l’huile ne protège pas le parquet aussi bien que la vitrification. Il est donc recommandé de porter une attention particulière au parquet huilé. Ainsi, la couche d’huile a besoin d’être appliquée de nouveau plusieurs fois par an pour maintenir la protection du parquet, ce qui peut paraître fastidieux.
Le parquet ciré
Souvent choisi par ceux ne désirant pas l’huile ou la vitrification, la cire a un effet de protection durable sur le parquet. Elle comble les pores du bois, lui conférant ainsi une bonne protection de façon naturelle. Il lui apporte une sensation authentique de douceur, et le résultat obtenu est semblable à celui obtenu avec l’huile.
Toutefois, la version cirée ne fait pas bon ménage avec l’eau. Son entretien est également beaucoup plus fastidieux que celui du revêtement huilé, car il requiert l’application régulière d’une nouvelle couche de cire.
La finition à effet
Il s’agit du brossage et du vieillissement. Ces finitions sont idéales pour ceux qui préfèrent une esthétique particulière au détriment des esthétiques classiques.
Le brossage consiste à brosser le revêtement à l’aide d’un lavis pas trop coloré, le gris clair ou le blanc étant les plus utilisés. Cela donne au parquet une teinte superficielle qui laisse entrevoir les nœuds et veines du bois. Avec le brossage, le parquet est ainsi doté d’une esthétique moderne et particulière.
Le vieillissement, quant à lui, il consiste à faire vieillir le parquet de façon artificielle, afin de lui conférer un air ancien. Cet effet est obtenu en créant, sur le revêtement, plusieurs sortes de rayures, ainsi que des impacts et, dans certains cas, des petits trous. C’est une tâche assez délicate car, si elle est mal effectuée, le parquet perd son esthétique. Il est donc recommandé de confier cette tâche à un professionnel expérimenté.
Comment calculer le budget total à prévoir
L’estimation du prix de pose d’un parquet en bois est complexe mais faisable. Pour cela, il suffit de connaitre :
- Le prix au m² de l’essence de bois du parquet qui vous convient ;
- Le coût par m² de sa pose en fonction du type de pose désiré ;
- Le tarif au m² de l’artisan.
Il faut ensuite multiplier le tout par la surface totale de l’espace devant accueillir le parquet. Il est cependant recommandé d’ajouter un supplément à exploiter en cas de manque ou d’usure d’une partie du parquet.
Pour faire simple, vous pouvez plutôt demander gratuitement un devis auprès de plusieurs artisans ou professionnels. Vous pourrez ensuite comparer les différents devis afin de bénéficier de la meilleure prestation au moindre coût.
Le coût de pose d’un parquet au m²
Le tarif de pose diffère selon le type de parquet et le type de pose. Cependant, si elle est effectuée par un artisan ou un professionnel, la pose d’un revêtement en bois coûte en moyenne entre 40€ et un peu plus de 200€ par m² sans l’achat des fournitures.
Le prix des matériaux
Si vous faites la pose vous-même, le coût total est évidemment bien moins cher. Dans ce cas, il faudra alors tenir compte du coût des matériaux à utiliser. Vous aurez besoin du matériel suivant :
- Un isolant : son prix est généralement compris entre 3 et 5€ par m² ;
- Des instruments de mesure (une équerre à tracer, une équerre de frappe, une règle) : ils coûtent en moyenne 3€ ;
- Des instruments de découpe (scie et cutter) : ils coûtent environ 20€ ;
- Du ruban adhésif : pour la pose, il s’agit de ruban adhésif en aluminium qui coûte environ 10€ l’unité.
- Un marteau et un maillet : ils reviennent autour de 10€.
Ainsi, pour la pose à faire soi même, il faut prévoir un budget compris entre 100 et 200€ pour l’achat des matériaux, sans compter le prix d’achat du parquet.